retrouvailles Concours

Catégories : FETICHISMES au pluriel
il y a 8 ans

RETROUVAILLES

Ce jour là j'étais invité au mariage de la sœur de S., un ami.

Je n'étais pas très partant, n'y connaissant personne et traînant un blues profond depuis trop longtemps, l'envie de rencontres m'avait abandonné.

L'insistance de S. eût finalement raison de mes réticences.

-«Tu verras du monde, cela te feras du bien de sortir de ton antre et puis, qui sait l'âme sœur, tu peux la croiser dans la foule ? »

Là-bas une surprise de taille m'attendait, Florence, ma cousine,.

Nous ne nous étions pas revus depuis une bonne quinzaine d' année.

Malgré une brouille familiale nous avions continués une relation basée sur une attirance réciproque et des jeux quelques peu pervers, jusqu'au jour où j'y avais mis fin suite à la rencontre d'une petite amie jalouse et possessive.

A l'époque je connaissais le désir de Florence de vivre avec moi, ou plutôt moi avec elle, mais mon éducation petite bourgeoise m'interdisait d'aller plus loin dans cette relation faite de jouissances perverses et incestueuses.

Florence m'avait prévenu :

« Un jour, tu te traîneras à mes pieds... »

Florence ; mon premier amour, mes premières pâmoisons dans des bras féminins.

Mes premières érections consacrées à quelqu'une, premier sexe féminin vu, caressé, bu.

Parfois, le temps nous traverse la mémoire et les émotions ancrées au plus profond s'enflamment à l'étincelle d'un souvenir.

Florence est devenue une femme fine, élégante, belle et racée.

Elle a gardé ce port de tête majestueux, cet air supérieur, un peu hautain qui me fascinait tant.

Sorte de dédain pour l'entourage.

Et ce regard qui oblige, qui pousse à devancer ses désirs.

C'était du moins (et c'est toujours) le sentiment profondément érotique qu'elle m'inspirait.

Quelque part, j'étais né pour la servir.

Elle est devenue une femme alerte, sûre d'elle, quarantaine épanouie, énergique avec toujours ce port de tête altier et ce regard un peu hautain qui force le respect ou exaspère.

Vêtue d' un ensemble gris souris ; veste de tailleur, caraco, jupe courte qui laissait admirer ses jambes gaînées de bas gris perle (j' ai pu apercevoir la lisière de ceux-ci lorsqu'elle s' accroupit pour embrasser trois enfants, sa jupe vraiment courte remontant au haut de ses cuisses) et chaussée d' escarpins très fins, gris eux aussi aux talons hauts très effilés.

Les hommes se groupant autour d' elle, attendant qui un sourire, qui une complicité.

Mais la plupart baissant les yeux lorsqu'ils croisaient son regard brûlant.

Je l'observais de loin, me remémorant les moments intenses passés ensemble.

Nos jeux sexuels de domination/possession me noyaient la mémoire, flot embrouillé de passions.

J' étais dans ces pensées lorsqu'elle me surprit, arrivant derrière moi:

«Alors mon cousin tu ne salues pas ta petite cousine ? -elle est d' un an ma cadette-

Que deviens tu depuis tout ce temps ? J 'espère que tu ne m'as pas oubliée. »

Elle se rapprocha de moi et, lorsqu'elle m'embrassa je retrouvais ses exquises fragrances, enivrantes.

Elle me fixa de son regard troublant. Je baissais les yeux et bredouillais quelques mots. Elle ignora ma réponse.

Nous étions un peu à l'écart. Elle posa sa main sur mon entrejambe, un sourire carnassier à ses lèvres carminées, se pencha et me susurra à l'oreille :

-«Tu as l' air d' un chien battu ou plutôt à battre. Je sens sous mes doigts que ta petite cousine te fait toujours de l'effet. »

Les souvenirs de nos jeux anciens m'émoustillaient et je bandais légèrement.

« Tu es venu seul ? »

Je répondais d' une voix mal assurée.

« Oui, je suis célibataire depuis un moment.»

« Très bien. Vas donc me chercher une paire de bas dans la voiture, je viens d'en filer un, nous discuterons après.»

Et elle me tendit des clés.

« La Volvo grise, sur le parking. Dans la boîte à gants. Fais vite je t'attend à la porte des toilettes du premier étage. Vite !!! »

Plus qu' une demande il s'agissait d' un ordre, comme lors de nos jeux amoureux.

J'obtempérais. Je marchais rapidement, m'empressais, courais presque jusqu'au parking, repérais la voiture, l'ouvrais et plongeais la main dans la boîte à gants. J'y trouvais la pochette de bas.

Je repartais au pas de course.

Pourquoi elle ? Pourquoi maintenant, est-ce que.... Ma tête fourmillait de questions.

Je la rejoignais essoufflé.

«Tu en as mis du temps … j'ai failli attendre. »

Je lui tendis la pochette.

Elle avait entrouvert la veste de son tailleur.

Sa poitrine était libre, seulement couverte d'un caraco de soie grise et transparente.

Ses longs tétins sombres pointaient, arrogants. Mon regard y était rivé.

Elle ouvrit la porte des toilettes et me tirant par la cravate m'entraîna avec elle, en ferma le loquet.

Sa main rejoignit mon sexe.

« Ça ne s' arrange pas là dedans. C'est moi qui te fais ça ? -Rires- Tu me la sors. Je veux la voir. Et tu te branles. Mais baisses ton pantalon d'abord, ce sera plus pratique. »

Je m’exécutais, subjugué.

Elle s'assit sur les toilettes, relevant sa jupe pendant que je me déculottais.

J' aperçu le haut des bas retenus par les jarretelles, grises elles aussi.

Je vis ses cuisses et à leur intersection le fond de sa culotte gris clair, assombri d'humidité.

Mon érection redoubla.

«Qu'est ce que tu mates, petit vicieux dit elle en ouvrant davantage les cuisses. Il t' excites mon fond de culotte ? »

Elle l'écarta, laissant apparaître son sexe rose aux lèvres épaisses et brunes.

Un filet d' urine s' écoula. D'abord lentement pour continuer en un jet puissant.

-«Tu as bien maté ? À quatre pattes maintenant et continues de te branler. »

Le temps que je rejoigne le sol, elle déroula un morceau de papier toilette, essuya les quelques gouttes restées sur sa toison finement taillée et me le tendit devant la bouche.

«Tiens, un biscuit apéritif » - Rires-

J' engloutis le papier au goût âcre, le mâchant et le déglutis en remerciant, la tête échauffée et brouillée.

«C'est bon ? N'est-ce pas. Embrasses ma chaussure maintenant et continues de te branler. Tu jouiras dessus quand je te le dirais. »

Avec empressement je collais mes lèvres sur l' escarpin, m'enivrant des senteurs du cuir et de ses effluves.

Je léchais, j' embrassais le cuir et le bas, vénérant ainsi celle qui fut ma Maîtresse il y a si longtemps.

J' avais lâché mon sexe, me servant d' une main pour rapprocher ce pieds divin de mes lèvres.

Elle passa et repassa la pointe de l'autre escarpin le long de ma bite tendue à l'extrême.

Jouant avec mon gland, titillant le frein.

Griffant mes testicules de son talon acéré.

Elle haletait, devait jouir du spectacle de la torture infligée.

Sans doute se masturbait elle.

Elle poussa un feulement sourd, soupira et rit.

Puis, d' un ton tranchant :

«Bon, assez joué. Craches ton foutre. Vite. »

Et elle me claqua une fesse

J'attrapais mon sexe gluant et fis coulisser ma main le long du membre.

Elle tendit sa cheville devant mon phallus exacerbé.

De longs jets de sperme éclaboussèrent le bas et l'escarpin.

J'étais dans un état second, fou.

«Maintenant tu me nettoies tout ça. Avec ta langue. Vite... »

Ma tête bourdonnait et je nettoyais les traces crémeuses de ma jouissance.

Mon léchage terminé elle me tendit l'autre escarpin luisant de mouille.

J'y passais la langue.

«Tu restes à quatre pattes. D' abord ça te va très bien et ça va m'être pratique. »

Je sentis le poinçonnement du talon posé sur mon dos.

Elle détacha la fine lanière de cuir qui enserrait sa cheville, quitta la chaussure qu'elle me tendit (je ne pus m' empêcher de la porter à mon nez, respirer ses effluves), puis ôtant le bas filé, m'ordonna la toilette buccale de la cheville nue et de son pied.

«Tu ne penses tout de même pas que je vais passer le reste de la journée avec des traces de foutre sur le pied ? »

Le nettoyage terminé, elle me fourra le bas dans la bouche.

J'entendis qu' elle ouvrait la pochette rapportée de la voiture. Elle enfila le bas neuf.

Je m'empressais de remettre l'escarpin sur le pied qu'elle me tendit non sans l'avoir embrassé de nouveau.

Elle se releva, faisant claquer les jarretelles.

Elle se contorsionna pour enlever sa culotte puis je l' entendis fouiller dans son sac et griffonner un papier.

« Relèves toi et ranges ton gadget, c'est fini. »

J'étais sous le choc, me relevais abasourdi et remontais mon pantalon, vacillant.

Elle était là, souriante et conquérante.

Elle me tendit l'étoffe qui quelques instants plus tôt moulait son sexe et sortit en me jetant :

« A bientôt mon cousin. Appelles moi un de ces quatre. »

Dans l' écrin de soie grise, collé sur le fond englué, un papier avec un numéro de téléphone. Je sortais le bas de ma bouche, le fourrais dans ma poche, décollais le papier et portais le fond de la culotte luisant de cyprine à mon nez.

Senteur divine, aphrodisiaque.

J'étais rincé, mes jambes flageolaient. Je m'assis sur la cuvette des toilettes, songeur et quelque peu désemparé.

Dépliant le papier j'y découvrais un numéro de téléphone. Le sien ?

Puis inhalant les senteurs divines de son entrecuisse, je sentais mon sexe redurcir.

Troublé et inquiet, j' étais redevenu son jouet en l' espace de quelques instants....

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